De tout temps, la foi a toujours été le moyen par lequel les hommes étaient sauvés. Il ne s’agit pas d’un concept nouveau, au contraire c’est un évangile éternel. (Apocalypse 14 :6)
La foi, c’est une circoncision du cœur et une humilité devant Dieu. C’est une disposition du cœur à marcher dans la même direction que nos convictions.
« Quand des non-Juifs qui n’ont pas la loi font naturellement ce que prescrit la loi, ils se tiennent lieu de loi à eux-mêmes, bien qu’ils n’aient pas la loi.
Ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leur cœur, car leur conscience en rend témoignage et leurs pensées les accusent ou les défendent tour à tour.C’est ce qui paraîtra le jour où, conformément à l’évangile que je prêche, Dieu jugera par Jésus-Christ le comportement secret des hommes. » (Romains 2.14-16)
La foi, c’est une attitude du cœur, c’est notre disposition à l’égard de Dieu, une humilité à l’image de son Fils.
Maintenant, pourquoi fallait-il un sacrifice ?
En effet, sans sacrifice, il n’y aurait pas de pardon possible, mais le salut n’est pas exclusif à ceux qui en ont été informé.
Le sacrifice
Preuve d’amour, preuve de haine
Un sacrifice, c’est de mourir pour une cause, le sacrifice de Jésus démontre la gravité du mal, démontre la juste condamnation du péché et de l’instigateur de la croix, Satan, notre accusateur.
Mais surtout, par le sacrifice, nous avons la certitude de l’amour de Dieu jusqu’à la dernière goutte de son sang; que Dieu est bon sans arrière pensée, qu’il demeure juste jusqu’à la croix, sans compromis d’intégrité.
Le sacrifice
Un acte juridique
L’intervention de Jésus est un acte juridique devant le tribunal céleste. Tout problème de justice se traite sur la base de témoignage pour établir un jugement approprié à chacun. Le sacrifice fait foi d’authenticité du témoignage de Jésus.
Pourquoi du sang?
Un jour où je priais, je demandais à Dieu de m’aider à comprendre comment du sang versé il y a deux milles ans avait pour fonction le pardon et la purification des péchés des hommes aujourd’hui?
Il m’apparaissait évidente que le monde matériel et physique que nous connaissons n’était qu’un passage temporaire, l’homme retourne à la poussière, le monde est appelé à disparaître, Jésus nous appelle à chercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice mais que toutes ces choses, la chair et le sang, Dieu s’en occupe.
Je comprenais que ce n’était pas tant la chair et le sang qui avait pour fonction de me purifier, mais bien plus le témoignage rendu du sacrifice qui faisait acte de justice devant le tribunal de Dieu.
La Parole faite chair
Le sacrifice de Jésus est un acte de communication. La Parole faite chair afin de rendre témoignage à l’humanité ainsi qu’aux êtres célestes de son amour inconditionnel. Il était prêt à porter une nature comme la nôtre, à accomplir la justice, subir l’injustice des hommes.
Son témoignage avait aussi pour objectif de démontrer la culpabilité de Satan qui est le premier instigateur du péché et du meurtre de Jésus à la croix.
Un changement d’avocat
À la croix, Satan a démontré sa culpabilité et c’est pour cette raison qu’il ne peut plus jouer le rôle d’accusateur de nos âmes, il est disqualifié de ses fonctions.
À la résurrection, il y a changement d’avocat, Jésus devient le témoin fidèle qui intercède pour tous ceux qui font appel à lui avec un cœur sincère pour être réconciliés avec Dieu.
« … nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. »
(1 Jean 2:1)
« Il n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. »
(Romains 10.12-13)
Une question d’attitude
Le critère sur lequel Jésus jugera le monde n’est pas basé sur la connaissance qu’ont les gens à propos d’une information historique par laquelle le pardon des péchés a été rendu possible, mais sur la base de la foi, qui est l’attitude du cœur, laquelle connu de Jésus dans les profondeurs de notre être.
« Changez d’attitude, car le royaume des cieux est proche.», disait-il. (Matthieu 4.17)
La foi, ce n’est pas le verbe croire. la foi c’est l’attitude du cœur que nous devons avoir envers Dieu.
La repentance c’est un changement d’attitude à l’égard de Dieu qui consiste à renoncer à notre rébellion et notre persistance à fuir la présence de Dieu.
La foi c’est de continuer à marcher dans cette attitude de confiance et d’engagement au service de Dieu. La foi serait mieux traduite par l’allégeance envers Dieu et envers son Fils qui est lui-même Dieu.
« [Le] baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ,
(1 Pierre 3.21)
Ce n’est pas le baptême qui sauve, mais la foi qui est l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, par la résurrection de Jésus.
« C’est ce qui paraîtra le jour où, conformément à l’Évangile que je prêche, Dieu jugera par Jésus-Christ le comportement secret des hommes. »
(Romains 2.16)
Aucun rapport avec le verbe croire ou la confiance dans un concept de billet pour aller au ciel. Nous ne sommes pas sauvés par la connaissance ou par une adhésion doctrinale.
« Sans tenir compte des temps d’ignorance, Dieu annonce maintenant à tous les êtres humains, partout où ils se trouvent, qu’ils doivent changer d’attitude, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde avec justice par l’homme qu’il a désigné. Il en a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant.» (Actes 17.30-31)
La bonté de Dieu remise en question
Maintenant, la raison pour laquelle les gens ne viennent pas à la repentance (changement d’attitude), c’est que depuis le début de la création, la bonté de Dieu a été remise en question. C’est le premier mensonge de l’ennemi qui a causé la chute de l’homme.
Qui voudrait se repentir devant un Dieu dur et mauvais, incapable de pardonner, assoiffé de sang?
L’intégrité de Dieu ayant été remise en question, il devait nous prouver son amour, sa bonté, sa justice pour disposer le cœur de l’homme à lui faire confiance en confessant ses fautes et en venant à la repentance.
« Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous: alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5.8)
« Car, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. » (Jean 3.16)
« Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa générosité en ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à changer d’attitude? »
(Romains 2.4)
Ce qui va justifier la condamnation de chacun est le refus de se repentir, ce qui justifie le pardon est la repentance, ce changement d’attitude envers Dieu et un engagement à le servir.
Pour être pardonné, il faut demander pardon, sans hypocrisie dans une volonté sincère de réconciliation.
Nous ne sommes pas sauvés par les œuvres mais par la foi, c’est-à-dire, un engagement de bonne conscience envers Dieu.
« Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. »
Romains 10.13 et Joël 2.32
– Nous en sommes tous à un cri du cœur d’être sauvé –
Dieu ne sauve personnes sur la base de sa connaissance doctrinale, mais sur la base d’un appel et d’un engagement de l’homme à porter allégeance au Dieu créateur et à son Fils Jésus-Christ, qui sont tous deux UN avec le Saint-Esprit.
Nous ne sommes pas sauvés en croyant à la trinité mais en pliant le genou devant le Dieu qui dépasse notre intelligence.
La victoire de la croix est une victoire juridique.
La victoire de la croix est une victoire politique.
Mais il ne faut pas être avocat ni politicien pour être sauvé, ça prend seulement de l’humilité.