Bien assis sur nos bancs d’églises

Bien assis sur nos bancs d’églises, nous avons réservé notre place, comme si ce siège était un vol réservé pour aller au ciel. Nous mesurons généralement la santé d’une église aux nombres de chaises qu’elle contient. Je dirais plutôt que le problème de l’église, c’est justement les chaises.

Le problème avec la religion est qu’il faut avoir raison pour être sauvé. Comme si Dieu s’intéressait à la connaissance et la compétence théologique pour juger les individus. Si Dieu pardonne ceux qui ont la bonne croyance religieuse, le choix de mon banc d’église devient crucial, et j’ai d’affaire à rester bien assis pour bien comprendre et éviter de me remettre en question.

Lorsque je pense à l’église, je vois des derrières de têtes tous rivés vers l’avant et un peu intimidés de se retourner vers l’arrière pour se faire face. Ce modèle est très peu propice à développer des relations, à connaître les besoins de l’autre et encore moins à s’aimer en action.

Plus il y a de chaises, plus les relations sont superficielles. Un sourire, un bonjour, chacun raconte sa petite histoire et on se dit : « à la semaine prochaine. »
Le problème de l’église, c’est les chaises; beaucoup d’abstrait et peu de concret; beaucoup de paroles et peu d’actions; beaucoup de connaissances et peu d’amour.

Nous nous sommes isolés du monde qui nous entoure, nous nous excluons du monde et nous croyons l’amour de Dieu exclusif à ceux qui partagent notre orthodoxie. Comme s’il fallait passer un examen sur l’histoire biblique pour être aimé et pardonné de Dieu.

Nous mesurons généralement la santé d’une église au nombre de chaises qu’elle contient, comme si l’objectif était de remplir une salle de gens qui pensent tous de la même manière. Si nous sommes sauvés sur la base de notre connaissance, nous avons intérêt à ne pas nous tromper. Aussi bien faire confiance à celui qui parle en avant, de même, si je me trompe, ce ne sera pas de ma faute.

Et si la foi faisait référence à la disposition du cœur plutôt qu’à la connaissance? Le but est-il de démontrer que nous avons raison ou de démontrer la disposition du cœur de Dieu à accueillir ceux qui viennent à lui. Et si la foi était de croire en l’amour de Dieu plutôt que de croire à toute la mécanique du sacrifice de La Croix?

Ce que je comprends, c’est que le sacrifice sert de preuve pour démontrer l’amour de Dieu et non l’inverse, afin que quiconque croit en son amour vient à lui pour être restauré dans son être tout entier. (Jean 3 :16)

Nous avons inversé les rôles, nous cherchons à démontrer la preuve plutôt que de comprendre le sacrifice comme une preuve d’amour.
Et si l’objectif était de démontrer le cœur de Dieu pour les hommes peut-être faudrait-il se lever de nos chaises. Commencer à se sacrifier et vivre l’amour de Dieu en action et en vérité.

5 réflexions au sujet de “Bien assis sur nos bancs d’églises”

  1. Steve Lauzier

    Bonjour et félicitation !
    Le message est vrai et réel,j ai pu le constater moi même car au lieu de faire d autre lieu de culte a l extérieur ont préfère agrandir et avoir plus de chaise…….. Je reformulerais certaine phrase qui son un peu dure a comprendre. C est ma constatation a moi ca, mais continu. QDTB

  2. Steve Lauzier

    Merci steve! Cest vraiment naturel pour toi de discuter honnêtement de religion. Je suis sincèrement d’accord avec ton approche sur le sujet

  3. Steve Lauzier

    Le probléme n,est pas les chaisses , mais les personnes qui vont sasoir sur ces chaisse , car il font cela ,ils devient particpant de cet oeuvre morte , en domant de argent , du temps pour des comité ,et autre . La plus belle exemple et la religion Catholique , pourquoi et telle aussi riche et puisante , car ils ont remplie beaucoup de chaise , en fesant cela en leur dommant notre argent et notre temps , ont leur donne cet puissance .

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