Dieu est plus fort qu’une paire d’As, je ne passerai pas ma vie couché en attendant d’avoir le beau jeu. La vie, ce n’est pas une partie de poker, je ne vendrai pas mon âme pour une grosse paire.

« Le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède et achète ce champ.

Bien assis sur nos bancs d’églises, nous avons réservé notre place, comme si ce siège était un vol réservé pour aller au ciel. Nous mesurons généralement la santé d’une église aux nombres de chaises qu’elle contient. Je dirais plutôt que le problème de l’église, c’est justement les chaises.

Le problème avec la religion est qu’il faut avoir raison pour être sauvé. Comme si Dieu s’intéressait à la connaissance et la compétence théologique pour juger les individus. Si Dieu pardonne ceux

Tout nu dans la rue, ils ont dû se cacher pour couvrir leur vulnérabilité. Ils venaient de perdre leur sécurité, ils venaient de perdre leur intimité. Après avoir trouvé de quoi s’habiller, ils ont dû trouver de quoi s’abriter, loin du regard des autres, derrière ces murs de briques, quelques carreaux de vitre pour surveiller et se comparer.

Le Temple de nos maisons

Un petit coin pour aller se changer, ressortir bien culotté pour affronter l’hostilité de notre réalité.

Le sentiment de l’amour nous paraît insaisissable, plus fort que nous, hors de notre contrôle. Une pulsion qui nous transporte dans ses aspirations, qui nous propulse par le souffle de ses passions. L’amour gagne toujours, l’amour le plus fort aura le dernier mot, c’est là que se joue toutes les décisions du cœur humain. Ce sont les passions qui finissent toujours par vaincre. Le jour où je serai parvenu à tuer la passion, c’est alors que je serai réellement mort à l’intérieur.

Chaque respiration soupire à la prochaine inspiration. Nous retenons notre souffle dans nos aspirations insatisfaites. Chaque soupir se fait juge de sa dernière inspiration.

Chaque respiration s’inspire de l’expression de son dernier soupir qui lui-même aspire à vivre pleinement son prochain souffle de vie. Toutes nos aspirations demandent de fournir l’effort de poursuivre la volonté de nos soupirs.

Cette activité plus ou moins consciente en dit long sur notre désir de vivre et sur la façon dont nous

Nous avons appris à jouer le rôle, nous avons appris à sauver la face, nous répondons à l’image qu’on nous projette, nous répondons aux critères des conventions de nos univers social.

Nous collectionnons les visages qui conviennent à nos milieux. Nous avons appris le travail d’acteur, nous connaissons les mimiques qui nous maintiennent en vie dans la virtualité de ce monde hostile.

Nous avons joué la comédie et nous avons obtenu le poste. Nous contribuons à garder en vie l’image de la

Pourquoi je crois en Dieu, parce que j’ai choisit d’être naïf en me rendant vulnérable, en passant par-dessus mes peurs de l’inconnu d’un Dieu qui me dépasse.

Je ne suis pas certain que ma religion est la bonne et je dirais même que je ne suis pas certain que la religion soit bonne.

Je crois que Dieu n’a pas de religion. Dieu n’a pas besoin de la religion pour se faire connaître à nous, au contraire, il regarde au cœur,

La foi marche à contre courant, la foi ne se laisse pas coulé par la rivière, mais elle franchi des torrents et elle surmonte les barrages.

La foi, c’est le courage de réaliser ses convictions, elle ne se laisse pas décourager par l’adversité. Elle n’avance pas par sa propre puissance mais elle avance par la puissance de Dieu.

Elle n’a pas honte d’où elle vient, elle n’a pas honte de son Dieu. Au contraire elle croit que « Si Dieu

Si une foi grande comme une graine de moutarde suffit pour déplacer les montagnes. Combien plus la foi de plusieurs qui s’accordent avec le cœur de Dieu ne pourrait-elle pas bouleverser le monde tout entier.
La foi, cette intelligence du cœur qui s’agenouille devant la grandeur, la sagesse, la puissance, l’amour et la bonté du Créateur.

La foi qui ose croire que Dieu répond encore à celui qui fait appel de tout son cœur à sa grâce. Qui s’attend

La foi lance le défi d’être redouté, elle invite avec audace la mise à l’épreuve de nos convictions. Elle nous amène à redoubler l’expression de notre volonté de vouloir. Elle nous amène à une consécration complète, une assurance certaine, à une ferme détermination résolu, à l’engagement de vouloir s’engager.

Je sais que je sais que je veux vouloir vouloir m’engager à faire ce que je crois être juste.

Attention :
*** La foi est mise à l’épreuve lorsque je crois vraiment que je penses vouloir être capable de pouvoir accomplir mes engagements. Lorsque je dis, oui prend tous Seigneur